{"id":478,"date":"2020-10-08T19:22:00","date_gmt":"2020-10-08T17:22:00","guid":{"rendered":"http:\/\/www.arthus-consulting.fr\/?p=478"},"modified":"2020-10-08T19:22:00","modified_gmt":"2020-10-08T17:22:00","slug":"apres-une-cesarienne-peut-on-accoucher-par-voie-basse","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.arthus-consulting.fr\/2020\/10\/08\/apres-une-cesarienne-peut-on-accoucher-par-voie-basse\/","title":{"rendered":"Apr\u00e8s une c\u00e9sarienne, peut-on accoucher par voie basse ?"},"content":{"rendered":"
La croyance populaire veut qu’une fois qu’une m\u00e8re a accouch\u00e9 par c\u00e9sarienne, il ne lui est plus possible d’accoucher par voie basse. Il faut admettre \u00e9galement que les m\u00e9decins pratiquent presque syst\u00e9matiquement la c\u00e9sarienne pour les m\u00e8res qui en ont subi une premi\u00e8re fois. Leur geste a une explication : une fois qu’un ut\u00e9rus a \u00e9t\u00e9 incis\u00e9, le risque de rupture ut\u00e9rine est toujours pr\u00e9sent.<\/p>\n
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L’acte est donc une mesure de pr\u00e9caution, \u00e9tant donn\u00e9 que pendant les contractions, les cicatrices de l’ancienne c\u00e9sarienne peuvent se rouvrir, d’autant plus que l’\u00e9lasticit\u00e9 de la zone est cette fois-ci est moins souple que la premi\u00e8re fois. Si jamais il y a rupture de l’ut\u00e9rus et donc h\u00e9morragie, les dommages sur le b\u00e9b\u00e9 sont gravissimes puisqu’il sera priv\u00e9 de l’oxyg\u00e8ne dont il a besoin et les cons\u00e9quences peuvent \u00eatre irr\u00e9versibles. Et pourtant, tant de m\u00e8res r\u00eavent de mettre au monde leur prochain enfant par voie naturelle apr\u00e8s un premier accouchement par c\u00e9sarienne. Mais qu’elles se rassurent, cela est tout \u00e0 fait possible. En fait, la moiti\u00e9 des femmes ayant accouch\u00e9 de leur premier enfant par c\u00e9sarienne a eu la possibilit\u00e9 d’accoucher de leur deuxi\u00e8me enfant par voie basse. Le taux de r\u00e9ussite a \u00e9t\u00e9 satisfaisant pour 75 % d’entre elles.<\/p>\n
En fait, si les m\u00e9decins, aujourd’hui, donnent la possibilit\u00e9 \u00e0 certaines m\u00e8res d’accoucher par voie basse, c’est en raison du fait que le risque de rupture ut\u00e9rine est important certes mais rare. Les mamans qui ne pr\u00e9sentent aucune raison m\u00e9dicale pour une c\u00e9sarienne peuvent tr\u00e8s bien tenter un accouchement par voie naturelle. Cela veut dire qu’elles ne sont pas sujettes \u00e0 l’hypertension ou n’ont pas de bassin \u00e9troit ou d’autres cas similaires, un accouchement normal a toutes les chances de r\u00e9ussir. Il en est de m\u00eame des mamans qui n’ont eu qu’une seule c\u00e9sarienne et dont celle-ci date de plus de 1 an ou celles pour qui les contractions se sont d\u00e9clench\u00e9es de fa\u00e7on spontan\u00e9e. En effet, un accouchement d\u00e9clench\u00e9 multiplie les risques de rupture ut\u00e9rine. Les gyn\u00e9cologues et les obst\u00e9triciens sont d’accord sur le fait que les produits tels que le misoprostol, les prostaglandines augmentent de mani\u00e8re significative le risque de rupture. Aussi, ils misent davantage sur l’utilisation de l’ocytocine, plus indiqu\u00e9e. Une maman qui a d\u00e9j\u00e0 accouch\u00e9 par voie basse, puis par c\u00e9sarienne, peut \u00e0 nouveau accoucher par voie basse.<\/p>\n
Le jour de l’accouchement par voie basse, l’\u00e9quipe m\u00e9dicale renforce la surveillance de la maman et de son b\u00e9b\u00e9, justement \u00e0 cause de ce fameux risque de rupture. Elle contr\u00f4le constamment le rythme cardiaque, si la maman ne saigne pas, si elle n’a pas de douleurs au niveau du bas ventre alors qu’elle est sous p\u00e9ridurale, etc. Les m\u00e9decins restent en alerte au cas o\u00f9 les contractions deviennent moins amples et moins r\u00e9guli\u00e8res. La tocom\u00e9trie interne est une technique permettant de surveiller l’intensit\u00e9 des contractions, via des capteurs ins\u00e9r\u00e9s dans l’ut\u00e9rus de la maman.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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